Amour clandestin que la passion d’une déclaration au balcon
Toi poltron, friand de ce poison a passé outre le péché
Pour sombrer aux pieds de ta fiancée.
Aux saveurs de cyanure pour que le plaisir perdure
A la fraicheur d’une gerbe de fleurs à la belle saison,
Qui aime à se nourrir de choses impossibles
Tu restes impassible aux battements imperceptibles de ces cris inaudibles,
Corruptible quand tu passes au crible la bible.
Il est temps, sommeillant de gommer tes ratures, tes écorchures
Ces putains de boursoufflures qui censurent tes aventures,
Ligatures qui murmurent aux doux alizés dans ta voilure.
Mais ces meurtrissures obscures perdurent Moisissures du diktat de papa qui a bénit
De forfaitures le poids du passé des conflits, jalousie de ces familles.
N’en déplaise à nos fratries d’une querelle séculaire dans un dernier tango
Sang et argot, jeu d’ocellé dans un tripot perlent les sanglots,
Du mariage secret où les pages drapés,
Des épines d’un roncier haineux de tes aïeux à défier ce doux vœu nébuleux
De faire d’un destin un amour sans lendemain.
Amour déchiré par ta lignée tu ne peux échapper à ce brasier
Que ton cœur porte en tête de mire, le désir au-delà des frontières,
D’une guêpière grossière prisonnière de ta crinière de guerrière.
Amour voué à mourir du vivant, désunir l’intriguant
Pour les unir réconciliés quand le temps des chrysanthèmes,
A geler l’amour des amants pour l’éternité
Quand on ternit les diadèmes de cette reine.
Dans une romance au goût d’arsenic de ton as de pique coiffe le tragique
Braver les interdits, défier l’autorité, tu as succombé
En choisissant la mort comme répits.
Gisant dans cette flaque, de ce ressac l’ammoniaque
Quand les cœurs cessent de battre
Laisse place à de belles pluies étoilées dans les astres.