Aux coups de pinceau d’un maître, sans ombre au tableau
D’un plumeau dépoussiéré à la magie de tes couleurs,
Mettre à la place du bonheur la chaleur de cette contemplation
D’une aquarelle caricaturale, d’une nature morte qui donne la vie,
D’un paysage au pastel égayé, d’une croûte au fusain, vieux cliché d’illusions
Bavure d’une mine de crayon maladroite, ébauche sans académie
Tu fais de la peinture un amour qui sort de notre nuit.
De ta méditation à l’attention hors des dimensions
D’un chiffon de pensée nous, évadés de prisons,
Essuyions le miroir de l’ignorance des ces ténèbres
Pour nous noyer de la lumière de ton silence,
Car de toutes vraisemblances, tu montres ce que tu vois
Au fond de chaque toi ou moi.
Seul le frisson des horizons bouchés, compte aux yeux des ignares
Qui ne voient que blasphèmes dans ton regard
Aveuglés, immunisés face à l’amour de ton art.
Du panorama d’un cœur innocenté, tu nous guides vers un voyage
Aux barbouillis des agaves, belles images.
Pour faire la conquête de cette toile sans paillettes,
De tes doigts de plomb rejaillit le rouge vif ou le vermillon
Gribouillage de maternité, laqué à la gouache ensorcelée
De la vierge en mater dolorosa.
Tout dessiner, rien effacer, rien gommer
A nous de rêvasser, d’interpréter ce qui ne peut être expliqué.
Ton âme de génie sans préoccupation, du plus profond de tes entrailles
Poésie muette d’un loufoque, inoxydable au fil des époques
D’un arc en ciel qui prolonge ton toi des sensations qui t’obsèdent.
Afféré à ton chevalet ton modèle transpercé dénudé
Un paysage en friche, labouré, ensemencé de la fertilité de ton esprit éveillé
Laisse transpirer le mouvement endémique pathétique
D’un artiste, article satanique sorti tout droit d’une fresque biblique
Coloration rime avec passion dans ton monde féérique…………….