introverti

Pas de sons dans mon regard crispé, juste des mots silencieux

Qui disent …..

Mais impossible de respirer pour un présent radieux.

Je ne puis dévoiler mes pensées à toi de les deviner,

Je sais ce n’est pas glorieux mais je reste boiteux

Quand il s’agit de me livrer.

Et toi comme ils sont toujours bavards

Tu peux tout y voir.

Tu y perçois ma vie tout ce qui me rend joli, la douce fraîcheur de ma folie.

Toutefois mon passé si crayeux ne peut s’effacer vers des cieux soyeux, joyeux

Mes songes d’une vie laborieuse, ennuyeuse me guident vers un avenir pluvieux.

Mais de cette belle menace, de rêves tenaces de ce face à face

Où tu effaceras toutes traces, brisera la glace tendant vers un amour si vivace,

Car d’un simple revers échangé, tu m’as démasqué pour effriter, casser ma carapace.

Mon argot complexé, sentiments cachés, émotions maquillées j’en reste muet.

Une langue que je ne peux cacher, fenêtre de mon âme accidentée,

Un guide de vie tant il m’est difficile de cacher tous mes secrets,

Que tu dévores comme un grand livre ouvert d’un battement de cils veloutés.

De cet océan troublé, tu y découvriras toutes mes sensations, émotions teintées

Du goût du miel de mes lèvres, à ma chaleur confidentielle,

À la colère du ciel de mes crises existentielles, à ma gaieté démentielle,

Des décibels de mon monde artificiel, de mon moi au pluriel, à ta collision providentielle,

Et pour finir d’une pluie d’étincelles, quand tu lis tous les secrets que je recèle.

De mes yeux sentiments à l’encre de mes pleurs, peurs

J’en écrirai un roman, effacer la rancœur, tendre la main au bonheur.

De mes yeux coquins que seul un orage de larmes pourra fermer,

D’un sourire meurtri quand l’ennui me gagne

D’une douleur cérébrale aussi intense que les aurores boréales,

D’une joie décuplée, enchainé comme au bagne,

D’un éclat de malfrat en cavale pour une cabale.

D’un enfant émerveillé de mes peines à mon amusement,

De ton regard bienveillant, triste et souriant

Garde en moi ta malice que j’aime tant.